Depuis des semaines, l'ambiance est tendue comme un string, ou plutôt comme un Arc, non de triomphe, mais de honte.
Au jour neuf du dernier mois de 2018, par leur comportement abject, les casseurs ont décoché une flèche à la République.
La même année, les Français sont passés de Champions du monde de football à champions de la casse aux yeux de toute la planète. Les images choquantes passent en boucle sur les télés du monde entier.
En juillet, on chante « On est les Champions », en décembre, on déchante.
La place de l'étoile vibrait, aujourd'hui elle tremble. Les Bleus sont toujours d'actualité, mais cette fois-ci, ils sont sur la peau de CRS et manifestants, stigmates de ces dernières semaines sombres. Marianne se réveille, groggy, chaos debout. Malgré l'essouflement du mouvement des gilets jaunes, le match est loin d'être fini, il reste encore quelques rounds qui devront départager un vainqueur, le Président ou les Français.
En attendant, Paris panse ses plaies. Elle a la gueule de bois.
Des casseurs qui se plaignent de ne pas avoir assez d'argent détruisent pour des millions. Ils vomissent leur haine de la République et de nos valeurs et paradoxalement, il semblerait qu'il en faille arriver à ces mesures pour que le gouvernement ne fasse des concessions.
Pendant ce temps, M. Le Président décide de changer la moquette de l’Élysée pour 300 000 euros. L'a-t-il seulement fumée ?
Au1erjanvier, tout augmente : gaz, capotes, impôts, et bien sûr, prélèvement à la source. Seule l'essence échappera à la voracité de l'Etat.
Le problème Monsieur le Président, c'est qu'avec ou sans plombs, les Français finissent par les péter.